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Ce qui crépite – Dialogue à ciel ouvert sur la révolte et ses souffles

Ce qui crépite – A5 – page par page

Ce qui crepite – 14p – A4 – cahier

« Qu’est-ce qui fait que tu te révoltes ? Qu’est-ce qui me pousse vers l’agir ? C’est quoi tes carburants : La rage ? Le dégoût ? La joie ? La tristesse ? Est-ce que tu penses que la révolte c’est surtout une histoire de tripes et d’affects ? Et « révolté× », c’est une identité ou un état ponctuel ? Pis d’ailleurs, très honnêtement, la rage tu connais ? »

Publier ce texte aujourd’hui, c’est une manière de diffuser des aspirations, de partager des doutes, de parler de nos envies destructrices, de s’attaquer à quelques évidences. On le fait aussi parce qu’on a la « prétention » de trouver le rendu intéressant et qu’on se dit qu’éventuellement, ça pourrait nourrir ailleurs.

Si l’on ne naît pas femme – Quels sont les rôles de la médecine dans la fabrique d’individu.es de genre féminin ?

Brochure format A5 page par page

Parce que c’est la médecine qui crée la frontière entre les “hommes” et les “femmes”. Parce que la science médicale se fonde sur une représentation stéréotypée de la femme et y conforme tous les êtres doté.es d’un utérus, ou de seins, ou d’ovaires. Parce qu’ « être une femme » n’est ni plus ni moins qu’un rôle dont on a plus ou moins bien intégré le texte. Enfin, parce que rien de tout cela n’est plus naturel après des milliers d’années de civilisation.

Parce que je sens combien la médecine fournit les moyens techniques nous permettant de remettre indéfiniment à demain la révolution de tous les rapports auxquels nous sommes confronté.es quotidiennement, même lorsque nous nous y sentons piétiné.es, méprisé.es ou avili.es.

Quelle solidarité ?

Borchure format A5 page par page

Comment faire comprendre qu’il n’existe pas de nous commun dans lequel se reconnaître ? Que nous sommes divers, que nous sommes différents, que nous sommes uniques ? Avec quelques uns nous pouvons nous entendre, avec beaucoup d’autres pas. Parfois nous nous méprisons aussi, nous nous détestons vraiment. Mais cette absence de communauté ne devrait pas conduire à l’indifférence. Parce que, quand ils viendront les chercher, il faudra au moins avoir la hardiesse d’intervenir. Pas pour eux, pas en solidarité avec ceux qui sont réprimés, mais toujours et de toute façon contre l’État, par haine de qui réprime.